
Dernier numéro de Zinozorrus dans cette formule dont la périodicité devenait intenable, je trouve ce n°18 bien beau quand même. Déjà le dessin de couverture de Guillaume Decock… magnifique, non ?
Quelques BDs pleines de mystère : Vide à l’âme de Gabriel Hibert, un monde qui s’effiloche – j’adore ! Placid, avec un de ses poèmes en l’air, quotidien et étrange – voire incompréhensible. Pourtant tout semblait si clair.
Un peu de dessin d’humour noir … ça manque ces temps-ci, avec Jean-Michel Thiriet et François Fléché.
Les recherches graphiques de David Akemata sont si jolies et poétiques… à méditer tranquillement.
C’est le dernier épisode de Ailleurs par Jal. C’est fini… mais bon sang, quelle fin ! Ça réveille.
Zorïn, un vieux de la vieille aux multiples talents. Je ne sais pas où il en est aujourd’hui, mais quand il m’a fait parvenir ces planches d’architecture, il était plongé jusqu’au cou dans ce qu’on appelle l’IA générative. C’est parfois un peu pixelisé mais c’est la qualité qu’on obtenait à ce moment-là. On ne reproche pas à Méliès ses films de science fiction datés et techniquement perfectibles.
Un épisode des Altérés d’Olivier Soulas. Son dessin au trait tordu et ses rêveries érotiques déjantées sont peut-être un peu dérangeantes. Tant mieux.
Eux, une série de strips bien marrants sur des sujets hautement philosophiques comme la mort et le pet. Humour noir aussi, n’est-ce pas ?
Du temps où je pratiquais l’IA, j’avais entamé une nouvelle série de fôsfôtôs nommée Dis… c’est comment après ?. Une méditation autour de la mort et ce qu’on devient ou pas après. Je m’étais même essayé à produire une nouvelle-photo (comme roman-photo). C’est elle qui est publiée dans ce numéro.
Décidément, la philosophie est omniprésente dans ce numéro. Une longue nouvelle dessinée de LL de Mars nous entretien – si j’ai bien compris – du danger pour les chiens de leur laisser manger du gras dans les friteries. Je n’arrive pas à savoir si c’est du premier, du second ou du centième degrés.
L’est bien feuillu et habité le ziposter de ce numéro. On le doit à Caritte. Encore Caritte avec L’avenir des pachydermes, un récit bien emballé qui fleure bon l’humour non pas cucu, mais simplement cul ; quoique…
Le dessin de Pfagen se prête particulièrement bien à la représentation de paysages pluvieux et déprimants. Pourtant le titre de l’histoire laissait bien espérer quelque chose d’un peu plus lyrique, voir grandiose : Conan de la Beauce. Espoir déçu.
Hop ! une BD inédite d’Hugot du début des années ’70, jamais montrée à la rédaction de Charlie Mensuel où il travaillais comme lettreur, tellement il avait honte. Avait-il des raisons valables de la cacher ? Dites-moi s’il-vous-plait.
La suite du Thimble Theatre de Segar, toujours traduit par Violette Guyot qui fait feu de tous bois en inventant des tas d’expressions et défauts de prononciation pour Popeye. Je me demande si je ne deviens pas un peu vieux jeu. Je crois que c’est ce que je préfère dans ce numéro… hum… désolé.
Mais mais mais mais mais… Monsieur K, où sont passés votre petit robot et son compagnon dichlèkzik ? Et – une fois de plus –, s’il vous plait, d’où viennent les sardines ?
Les quatre pages habituelles de Touïs et son Têt’Chien. Toujours aussi drôle et gai à regarder. Ma mère, quel dessin !
Les chroniques de la grande toile, par Christo, un amoureux de la complexité. Si vous vous y retrouvez, vous me le dite, hein ? Mais j’aime bien, ça a un côté rétro à la “Black et Mortimer” pas désagréable.
Le petit dialogue textes/dessins se poursuit entre Françoise Geslin et GG. Il faut prendre le temps de lire et d’observer les dessins, on y découvre plein de choses innatendues. Oui, en fait il faut toujours prendre le temps.
Prototypes en terre, masques en papier pas finis, portraits photographique en noir et blanc qu’on pouvait voir sur les murs des cinémas il y a bien longtemps… Vous nous proposez là de bien étranges portraits Monsieur Gerbaud. Et puis les petits poèmes qui les accompagnent, qu’en dire ? Sont-ce de petites idioties matinées d’analogies sonores ? Ou bien sont-ce des écrits à valeur symbolique certaine – voire incertaine ? Oh Maître ! rafraîchissez nos neurones exténués.
Bonhomme au chapeau, une petite frise en pixelart dont le personnage aura – si ça m’chante – un avenir, tant en broderie qu’en animation.
Stumble Inn de George Herriman. Savez-vous que cette série n’a pas encore été rééditée depuis les années 1920 ? Pas même aux États-Unis, où l’éditeur qui s’est attaqué à son édition complète – en anglais bien sûr – n’a pas encore réussi à rassembler toute la collection des strips qui furent publiés dans des quotidiens de l’époque. Exclusivité mes chers amis, et traduit en français par mézig. Ha haaaaa !
Des bagnoles ? plus vraiment. Il y a bien des roues, mais sinon… plutôt des objets poétiques mal identifiés : Véhicules, par Dominique Lemoine.
Voilà voilà…
Prochain numéro, sûrement, en mai 3026, heu… non… 2026.
Ça ressemblera sans doute plus à une sorte de bouquin collectif, plus ventru que le Zino d’aujourd’hui, un peu comme dans les années ’70 le Pilote Annuel, pour ceux qui peuvent encore avoir connu.
Qu’entends-je ? vous voulez voir des images ? Et si vous l’achetiez ? c’est pas si cher que diable ! … et je vous garantis qu’il y a des belles choses dedans. Retrouvez donc le plaisir de recevoir votre Zino dans votre boite aux lettres… rappelez-vous quand vous étiez petit comme c’était bon cette surprise à chaque fois. Et puis ça m’économisera un peu de travail.
Sur ces notes carrément rétros, je vous salut bien bas.
Xavier Dole
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