Le RigolArt, c’est le site-blog de Xavier Dole. Le gars fait plein de trucs marrants pour… heu… se marrer.. Voilà une petite liste : cinéma d’animation, musique, peinture – en vrai, numérique et/ou avec l’IA – ; Il est aussi éditeur du journal Zinozorrus et de bouquins d’images, poétiques, drôles et/ou étranges aux éditions Le Chant des Muses.
Sinon, il écrit, mange, chante tout l’temps, aime comme il peut et j’en oublie surement.
Quelques repaires
À partir de 12 ans, jeune adolescent, je suis un passionné de dessin, de peinture, de bande dessinée, de dessin animé… bref, je suis un graphiste dans l’âme.
En 1975, je quitte l’école à 16 ans. Mon père m’attire dans son entreprise en me faisant miroiter un avenir d’éditeur. Nous ferons un fanzine.
1975 à 1978
J’apprends les arts graphiques dans la petite imprimerie paternelle :
— Je commence par la composition et le montage typographique, j’apprends à conduire une presse, …
— un an après mon entrée dans l’imprimerie, mon père achète du matériel offset et me voilà photograveur, metteur en page, graphiste, conducteur offset, façonneur et j’en passe.
Dès qu’arrive l’offset, on lance notre fanzine qui se nommera A-comme. Je fais le rédacteur en chef, le maquettiste, l’imprimeur, le façonneur,…
On sort aussi quelques bouquins de dessins et aussi de bande dessinée.
L’expérience durera trois ans, après quoi je m’enfuis.
1978 à 1980 : paumé !
Courte période aux beaux-arts de Clermont-Ferrand, puis vadrouille à gauche à droite. Longue période d’instabilité qui ne m’empêche pas de dessiner et de jouer de la musique.
1981 à 1989 : J’habite Lyon. Je suis admis aux beaux-arts de Lyon directement en 4ème année sur dossier. J’y passerai deux ans où je ne me sens pas à ma place. Je m’y ennuie.
Je suis très actif mais dehors, c’est bien plus amusant : dessin, bande dessinée, peinture, duo de rock électronique (Monsieur Victor), graphiste dans une boite de production de jeux vidéos (Infogrames), études pratiques en musique électro-accoustique au GMVL avec Bernard Fort… Ce sont des années de formation (auto?) artistiques un peu décousues mais très intenses et très riches.
1990 à 1999
Je vis en Belgique à Bruxelles. Je travaille dans une entreprise de communication en tant que graphiste, mais – suite à la demande de mon patron – je m’initie basiquement à la programmation et à la gestion des bases de données, ce qui me sera utile par la suite dans mon travail artistique. Je continue à dessiner et fréquente l’académie des beaux arts de Bruxelles.
J’entame également une mini-carrière de chanteur à texte en m’accompagnant au piano. Je tourne alors dans les cafés-concerts de la capitale et autour.
2000 à 2013
De retour en France, j’habite à Béziers. Je dessine toujours autant mais de plus en plus sur ordinateur. Je produit mon premier film d’animation sur une de mes chansons : Madame Très Chienne.
J’entre au conservatoire de musique de Béziers et commence à composer des musiques pour un chœur polyphonique que je dirige. Je participe comme chanteur et clavier au groupe de Hip-Hop L’homme aux 1000 visages. Je pratique également la programmation musicale avec PureData, dessine électroniquement en fabricant mes propres outils et commence à penser à une improbable synthèse de ce gros bricabrac qu’est ma vie.
Je fonde la maison d’édition Le Chant des Muses, consacrée à l’édition de livres de dessins et bandes dessinées. Ça prendra de plus en plus de temps dans ma vie.
2014 à 2023
Je m’installe dans le petit village de Salasc, pas loin du lac du Salagou dans l’Hérault. Je continue mon activité avec ma maison d’édition, mais je vais peu à peu lever le pied. Celle-ci est toujours en activité mais un peu au ralenti.
Je réalise plusieurs films d’animation mais aussi en tournage réel, de la musique pour des documentaires, de la peinture numérique et puis en 2022, je découvre la génération d’images par intelligence artificielle. Je m’engouffre dans cette béance corps et âmes. Les débuts sont plutôt rigolos avec des systèmes pas au points et plein de bugs, mais ça me convient. J’ai toujours adoré jouer avec les défauts et l’imprévu. En 2023, je fais une première exposition de grandes gouaches à partir de ces premières expériences.
2024
Je prends un atelier d’artiste à Lodève (Hérault). Pour inaugurer l’endroit, je passe quelques mois sur une série d’images qui mélangent génération d’image par IA, peinture et collage numérique : Les Boules Funéraires, objets rituels issus d’une civilisation pas encore découverte.
À suivre…
Xavier Dole