
Cette peinture-là m’a donné du fil à retordre ! Pas du point de vue conception ; s’est la réalisation qui fut difficile. Je sais pas combien de couches de gouache j’è passées, sans conter le travail de hachures, de pointillisme, de glassis… Ce fut une apre bataille !… et je crois que ça se sent.
Regardez :

N’évoque-t-elle pas une vieille croûte du XIXème siècle un peu fatiguée par les années ? J’ai mis du temps à m’y faire mais ça y est ; maintenant je l’aime beaucoup. Ce côté vieillot me plait bien.
À par ça, voilà l’image de base qui m’a suggéré cette scène de dévoration :

Oui d’accord, cette étude n’est pas très jojo. Mais y’avait dans la tête de cette fille quelque-chose qui m’a fait penser à des traces de dents. De là à imaginer sont partenaire en chien, y’avait qu’un pas que j’ai allègrement franchi. Mais pour que ça soit drôle je l’ai dessiné débonnaire et sans méchanceté, en contraste avec le énormes traces laissées par ses dents (mais chacun voit c’qui veut, n’est-ce pas ?
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